dimanche 18 novembre 2012

Retour à la Grande Motte

C'est en compagnie d'Alain qui remplace Régine que nous quittons Hammamet pour la Sardaigne.

Le vent est présent, la mer peu agitée, un véritable plaisir, d'autant plus que nous péchons notre première bonite. Alain est venu pour nous faire manger du poisson, c'est bien parti.




Malheureusement ce sera la seule prise du retour, nous l'avons savouré. Rythmé par nos quarts nous arrivons à Porto Corallo.

Une nuit à Porto Corallo et cap vers Bonnifacio, Aimé doit nous quitter pour rejoindre le continent, c'est au moteur que nous remonterons les cotes de la Sardaigne.

Les cotes Française à l'horizon 



Un bon repas au restaurant du port de Bonifacio, le plein de gazoil doit être fait avant de partir. Mauvaise nouvelle, plus de gasoil à la pompe, après négociation, nous arrivons à faire le plein, il est vrai que nous ne consommons que 1,5 litre à l'heure.

Le retour à trois, au moteur, fut trés tranquille




Le mistral nous accueille après la Ciotat, et c'est avec un ris que nous tirons des bords pour rejoindre Marseille et son vieux port.

Les plus gourmands ont pris une bonne bouillabaisse.

Départ le lendemain vers notre port d'attache, la Grande Motte ou nos épouses respectives nous attendent.


C'est avec fierté et une pensée pour Aimé qui a repris le travail que nous posons.

Oui nous l'avons faite notre trans méditerranéenne.



Fin de la Route du Jasmin edition 2010

Les concurrents sont revenu à bon port, ils ont profité de belles soirées à Jerba et à Madhia.

Le repas de cloture se fait dans un superbe hotel, avec la remise des prix pour les plus méritants. Soiré agréable avec une danse traditionnelle


un bel espadon à la plancha et


un thon de bonne taille


L'équipe au complet, fière de leur traversée


Hammamet

Dans l'attente de la pièce pour la pompe à eau, nous profitons de la région d'Hammamet


Le musée de la mariée






Le travail artisanal


Bloqué à Hammamet

Le joint spy de la pompe à eau fuit, il faut dire que le moteur a été trés sollicité depuis le début de cette route du jasmin.

Bien sur nous avons un joint mais c'est pas celui qui fuit. Stress en perspective pour trouver les pièces alors que le reste de la flotte leve l'ancre pour Jerba.

La route du jasmin repasse par Hammamet dans quelques jours, alors on se dit que ce n'est pas trop grave et que la réparation pourra se faire avec les artisans de la marina.

Nous en profiterons pour faire un saut vers Tunis, nous visiterons la cité de Carthage







Sidi Bou Said,










 et Tunis.








De l'europe à l'afrique

Le départ est retardé pour cause de queue de mistral encore forte. Cela nous permet de réparer et de profiter des bonnes soirées dans ce nouveau port de Villasimus.

Départ direction la marina d'Hammamet avec un bon vent, la navigation sous voile est sympathique. L'appréhension de la traversée du rail est présente et nous faisons en sorte de le passer dans la matinée. La vision de ces cargos, porte-containers et autres ne nous laissent pas indifférents, il faudra passer entre ces monstres à la queue leu leu.

Enfin les cotes tunisienne à l'horizon




encore une nuit à passer avant la marina, veille permanente entre les pécheurs pas toujours signalés et les filets dérivants.

Arrivée dans la nuit, à la marina de Yasmine Hammamet, amarrage et une nuit de récupération.


et un plat traditionnel





samedi 17 novembre 2012

Cagliari


Une visite dans la cale moteur et le problème est localisé.

Une ballade à Cagliari s'impose, je remercie l'équipage de Vela Bella qui ont su trouver le magasin pour la pièce de rechange.

Départ en bus,






et visite de la ville




Maddalena Villasimius près de Cagliari

Départ sous spi,

 nous laissons les iles de la Maddalena aux eaux turquoises pour longer la cote ouest de Saidaigne.

Le vent est présent et la navigation est agréable jusqu'à la nuit. La flotte de la route s'étire peu à peu.


La nuit de fortes bourrasques descendent des montagnes et couchent par deux fois Prélude, un peu de stress mais rien de bien méchant. Ensuite le vent mollit.

Nous avons entendu un bruit dans le moteur et nous decidons de continuer sans moteur le reste de l'étape, le vent revient et nous fait oublier notre problème.



Le Cap Carbonara en ligne de mire, et un vent qui force nous oblige à prendre un ris en prévision du contournement de la pointe.

Au près avec deux ris maintenant et quatre tours de génois, Régine barre avec brio dans une mer très agitée, des vagues de 2 à 3 mètres. Prélude, les chandeliers dans l'eau, nous amene à bon port sans moteur, les qualités marines d'un symphonie ne sont plus à vantés.


Départ de la Seyne

La route du Jasmin est fini depuis pas mal de temps, mais je vais revenir sur notre parcours en publiant quelques photos. Les souvenirs remonteront à la surface.
Départ comme prévu début août, apres un repas convivial, direction les iles de Archipel de La Maddalena, une petite brise nous accompagne pendant la sympathique regate.


Nous prenons la direction des iles d'Hyères, pour ensuite plonger vers le large, cap sur les bouches de Bonifacio.



La première nuit a permis de prendre la mesure de l'organisation des quarts. Nous avons prévu des quarts à deux de 22 heures à 6 heures du matin. La nuit a été très calme sans vent comme c'est le cas souvent lors des traversées continent corse.



Pour ma part j'ai apprécié la voie lacté sans limite, les éclairs des orages sur le continent (loin de nous).

Le lever de soleil nous gratifie d'un moment magique, la vision de l'ile qui se découpe derriere la lueur.

Moment qui ne dure que quelques minutes avant de voir disparaitre l'ile dans la brume matinale


Le matin une légère brise nous permets d'arrêter le moteur, sortir le spi


et apprécier nos visiteurs les dauphins


La journée fut superbe, avec un vent faible mais le bonheur était là. En mer nous croisons les ferrys à destination de la Corse



Notre vitesse, faible et vélique, nous amène en pleine nuit dans les bouches de Bonifacio. Les bouches fidèles à leur réputation nous accueillent avec une bonne houle et une superbe brise au portant, de jolie surf pour Prélude.
La nuit de la traversée dévoreuse de gasoil nous oblige à passer par le port de Bonifacio pour faire le plein. L'arrivée  de nuit dans le port est assez déroutante par l'absence de feu vert, mais un alignement de feu rouge à suivre afin de découvrir l'entrée de l'abri et son feu tribord (voir le pilote côtier ). Le poste de gasoil n'ouvre que le petit matin, donc amarrage sur le quai et dodo bien mérité.

Plein fait après un petit déjeuner et départ vers la Maddalena



ou nous lachons l'ancre non sans mal.